Je termine actuellement une thèse de doctorat dans le domaine de la Public Archaeology à l’Université de Lausanne, intitulée La médiation de l’archéologie par l’histoire vivante : Potentiel et limites. Mon étude examine dans un premier temps l’évolution de l’histoire vivante, entre propagande nationaliste, vulgarisation scientifique et divertissement populaire et cherche à positionner la démarche au cœur des débats sur la communication des sciences. Ce cadre posé, l’essentiel de mon travail consiste à évaluer les possibilités de l'histoire vivante en matière de transmission des connaissances, de sensibilisation du public au patrimoine et de valorisation des sciences historiques comme outil de réflexion pour nos sociétés. Mon étude contient également une enquête de public visant à observer la réception de cette démarche et son impact sur la représentation de l'Antiquité par le grand public.

Je travaille actuellement comme conservatrice de l’ArchéoLab de Pully, un musée qui s’adresse en particulier au jeune public et propose régulièrement des expositions ou des ateliers de médiation en lien avec l’archéologie expérimentale. www.archeolab.ch

Entre 2007 et 2015, j’ai aussi dirigé la société d’animations achéologiques AnimArc. Composée à la fois d’archéologues, de chercheurs en archéologie expérimentale, d’artisans spécialisés, d’étudiants et de passionnés, AnimArc a réuni une dizaine de groupes d’animation et de reconstitution historiques, spécialisés dans les périodes gauloise et gallo-romaine. Principalement active en Suisse romande, la société a participé à l’animation de près de 40 évènements organisés par des musées, des centres de recherches ou des organismes privés.  http://www.eas-aes.ch/fileadmin/editors/pdf/Anzeiger/Anzeiger_2016.pdf

Entre 2013 et 2019 j’ai été membre du comité de l’EAS/AES où j’étais en charge de la rédaction de l’Anzeiger.